Au regard d’un tel manque de sensibilité, je crois que je ne le répèterai jamais assez… Se limiter à la forme, c’est n’avoir rien compris au jardin japonais… Se focaliser sur l’achat d’une lanterne ou d’un bassin, c’est être passé à côté de son esprit… Densifier de la végétation sur une branche dressée vers le haut, c’est ne pas avoir saisi l’essence de la taille japonaise…
Le véritable jardin japonais, c’est la nature imaginée et sublimée par la main de l’homme !
Après avoir appris la technique, l’esthétique et la philosophie, la nature sera donc votre première source d’inspiration. Il s’agit simplement et purement d’énergie, cette dernière naîtra donc en courant la montagne et les rochers escarpés, patiemment et amoureusement recouverts de lichens et de mousse, en découvrant une cascade au détour d’un chemin, en foulant au milieu des fougères le sol moussu d’un sous-bois humide chargé de senteur d’humus, en jouant à cache-cache avec les rayons du soleil au travers d’une branche de pin en cascade surplombant votre point de vue… Et non en restant assis devant votre télévision ou en regardant Facebook pendant des heures !
Dans le cas d’une cascade et de son ruisseau par exemple, la nature n’empile pas les pierres de façon régulière, ni suivant leur taille ou leur forme. Ce ne sont que des considérations et constructions humaines…
La qualité de vos créations en matière de jardin japonais se déterminera par votre aptitude à créer ou recréer des arrangements naturels. Tant que l’on y décèle votre main, même malgré les plus beaux matériaux qui soient, comme ci-dessus, vous ne serez que sur le chemin…
Et en tant qu’enseignante, mon but est de vous emmener vers l’excellence. Ce type de création existe désormais également au travers d’un nouveau stage Seiryuu to taki au sein de l’Académie «Sublime SUKIYA», avec un niveau supplémentaire au niveau de la difficulté de mise-en-œuvre.