En pleine forme aujourd’hui, je choisis mon moyen de locomotion préféré à Kyoto … la bicyclette ! Elle me permet à chaque fois de découvrir des trésors cachés… Et aujourd’hui, avais je à peine dépassé deux blocs de maisons que je « tombe » sur l’atelier d’un artisan travaillant la feuille d’or. Je pense que vous allez imaginer sans aucune difficulté ce que j’ai pu ressentir en pénétrant dans cette superbe machiya et en découvrant le tsubo-niwa, baignant dans la senteur subtile et capiteuse des osmanthes … Waouh !
Après un charmant moment d’échange, je reprends la direction du Nord-ouest, pour découvrir quelques-uns des plus beaux et minuscules roji des machiya de Kyoto. Que du bonheur !
Je m’offre un déjeuner des plus japonais, de la carte jusqu’au personnel, pas un mot d’anglais à l’horizon… mais tant bien que mal nous arrivons à nous comprendre et je finis par déguster une fine cuisine de saison, toutes sortes de tofu agrémentés de mets à la châtaigne (en bonne Ardéchoise, je suis une connaisseuse …). Le petit dessert, un flanc au lait de soja parfumé à la châtaigne valait vraiment le détour !
Et cet après-midi, un grand moment… la visite du jardin de l’école de thé Omotosenke. Ici, aussi, un sanctuaire impénétrable, trois années de préparation pour obtenir cette visite… je peux vous assurer que je l’ai savourée ! Quelle beauté ! Pas une feuille morte, pas une aiguille sèche de pin sur ce magnifique tapis de mousse dans cet univers élégamment et subtilement organisé, telle une marche paisible dans la montagne. L’essence même, tout comme Urasenke, du grand maître Sen no Rikyu.
Sur ce… à demain !
Merci Frédérique pour le partage et les émotions de ce voyage ?
C’est merveilleux!