Voici une des raisons pour laquelle j’aime tant le Japon et une des raisons pour laquelle je retourne vivre dans mon Ardèche natale…
Au Japon, les murs de pierre ou ishi-gaki 石垣 ont la vocation de délimiter les différentes parties du jardin, mais sans en perturber l’harmonie. Un ishi-gaki doit traverser les âges sans se détériorer, mais plutôt en se patinant. Les pierres utilisées sont plus ou moins grosses et l’ouvrage, dans son ensemble, doit générer une sensation d’équilibre et d’unité.
Si vous désirez avoir un magnifique mur de pierres taillées autour ou à l’intérieur de votre jardin japonais, vous avez besoin d’avoir de nombreuses pierres de toutes les tailles, mais la roche elle-même doit aussi être d’une certaine qualité. Au Japon, on entend par roches de grande qualité, les roches généralement dures, de couleurs sombres, et patinées par le temps. Le matériau idéal est le granit, comme on en voit souvent dans les vieux murs de pierre de nos contrées occidentales et volcaniques. Certaines autres roches, ignées et métamorphiques, comme par exemple les pierres de lave, peuvent également être travaillées, surtout si elles sont dures, de couleurs sombres et patinées par le temps.
Par contre, les roches sédimentaires comme le calcaire, le grès et le schiste ne sont généralement pas bien prisées. Ceci est encore plus vrai si la matière est souple, brune et feuilletée. La pire matière, celle qui est à rejeter de manière catégorique, est la roche en forme de dalle, douce, de couleur orange, qui devient boueuse au contact de l’eau, et qui finit par se briser. Généralement proposée dans les réalisations bon marché, le résultat est des plus malheureux. Ces types de roches sont plutôt définitivement à proscrire.
Ah sympa comme comparaison !
C’est beau…! 🙂
Je vous comprends Frédérique!!!!….. C’est un pur bonheur de vivre dans la pierre.