Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore, la permaculture est un ensemble de pratiques et de modes de pensée visant à créer une production agricole soutenable, c’est-à-dire s’inscrivant dans un cadre de développement durable, qui est très économe en énergie (réduction du travail manuel et mécanique, de la quantité de carburant…) et respectueuse des êtres vivants et de leurs relations réciproques. Elle vise à créer un écosystème productif en nourriture ainsi qu’en d’autres ressources utiles, tout en laissant le plus d’initiative possible à la nature « sauvage ».
La permaculture se base sur des notions d’écologie, de paysagisme, d’agriculture biologique, de biomimétisme, d’éthique, de philosophie et de pédologie, et sous-entend des méthodes culturales qui permettent aux terres de maintenir leur fertilité naturelle.
Difficile donc de trouver plus en adéquation avec la culture du niwaki, ces derniers cherchant une restitution parfaite du lent et patient travail de la nature dans son grand jardin universel et leur culture étant synonyme d’un profond respect pour ce lent et patient travail.
Que l’arbre soit en pleine terre ou en nourrice en pot, il s’agit de chercher à re-créer le cycle naturel de la forêt, où les végétaux sous forme de troncs, branches, feuilles, fruits … tombent sur le sol, se décomposent et nourrissent leurs successeurs, grâce aux micro-organismes qui vont se développer et s’épanouir dans ce type de milieu, et rendre assimilables les éléments présents pour les plantes. Tous ces déchets vont également jouer le rôle d’une éponge, en absorbant toute l’eau nécessaire pour les besoins éventuels de l’arbre.
Cela consiste donc à empiler toutes matières végétales que l’on trouve sur place au fond du trou ou du conteneur, avant la mise-en-place de l’arbre…
– débris de bois,
– feuilles sèches,
– déchets verts…
Ensuite, on recouvre d’une grosse couche de terre ce lit de bois, de feuilles, de déchets végétaux de toutes sortes mélangés (épluchures de légumes, arrachage d’indésirables, tontes de pelouses…) et on peut directement installer l’arbre au-dessus.
On termine par un couvert végétal (les écorces de pin restent le plus élégant dans le cas de la culture de niwaki) pour protéger le sol et engager le processus de création d’humus, c’est-à-dire la décomposition de la matière organique, essentiellement par l’action combinée des animaux, des bactéries et des champignons présents dans le sol.
Finis les engrais chimiques qui nourrissent peut-être l’arbre, mais tue la terre qui l’accueille. Et bonjour à des arbres magnifiques, en parfaite santé, d’un vert profond et brillant, scintillants de vie…!
Pour un arbre en pleine terre, vous n’aurez plus jamais à vous préoccuper de fertilisation et pour un arbre en conteneur, vous aurez juste à recommencer le processus quand vous mettrez à sa disposition un conteneur plus grand.
Super bon !
Merci Marc! C’est que je les bichonne mes « bébés » !
Je note !
C’est génial ! J’ai commencé à faire çà même avec des plantes que je mets en pot.
Bonne idée !
je ne connaissais pas ce procédé.
Et ça tombe bien puisque j’ai des niwakis à remettre en pot.
Jusque maintenant, j’utilisais des engrais BIO
surtout pas de cochonneries chimiques qui, comme tu le disais si justement,
sont une mort lente assurée des sols.
Ces engrais bio fonctionnent très bien,
mais si je peux « recycler », pourquoi m’en priverai-je ?
merci pour ce partage fort pertinent…
comme à chaque fois oserai-je dire
Extra Jean-Luc ! Mais, ce n’est pas limité aux arbres en pot. C’est valable également pour tout arbuste ou arbre que tu installes en pleine terre !
Je vais suivre ces conseils !