Je me suis souvent rendue au Japon et compte tenu de ma passion, j’ai donc très souvent arpenté des pépinières et des jardins de toutes sortes, dans tous les sens… J’ai bien évidemment croisé de nombreuses dames, armés de balais et autres ustensiles servant à ramasser les feuilles mortes ou à arracher les mauvaises herbes, mais dans le nombre colossal de jardiniers, de paysagistes, d’architectes et autres créateurs du végétal que j’ai pu rencontrer, à mon grand regret, je n’y ai croisé qu’exceptionnellement une femme.
En France, nous sommes déjà peu nombreuses. J’ai déjà fait partie de jurys pour des examens de fin d’année en filière de créations paysagères et les filles ne sont pas légion, quant aux professionnelles, il suffit de jeter un coup d’œil sur les pages jaunes de l’annuaire (plus précisément, la gente féminine représente 7% des métiers du paysage – source UNEP) … Mais alors au Japon… !!!
Comme si nous n’avions pas droit à certains métiers, comme si la partie noble de certaines activités était l’apanage des hommes. Pourquoi l’entretien nous serait-il réservé et la partie création nous serait-elle refusée ?
Allons mesdames… Qu’attendez-vous ? Que l’on vous donne la permission … ?
Je souhaitais donc saluer ici le courage de cette jeune femme japonaise, Yumi Nomura, et lui souhaiter beaucoup de plaisir chaque jour dans son métier… Parce que jouer avec le végétal, le minéral et l’eau pour créer des métaphores de paysage est un métier absolument fascinant, extraordinaire, qui pour ma part me comble de joie chaque jour et me permet d’atteindre la plénitude, voire de flirter avec l’éternité… !
ありがとうございます！とても嬉しいです！
紹介してくれてありがとう。
Je te rejoins totalement dans ta revendication.
La france a encore de gros progrès en faire en matière d’égalité Femme – Homme.
Mais le Japon est, pour une fois, bien à la traîne.
Bravo à Yumi Nomura san.